





Le Bain (seconde planche) - Pierre Bonnard
Pierre Bonnard
Le Bain (seconde planche), c. 1925
Lithographie
33 x 22,5 cm
Éd. /50
Signée à la main
Photos : © Tous droits réservés
Pierre Bonnard
Le Bain (seconde planche), c. 1925
Lithographie
33 x 22,5 cm
Éd. /50
Signée à la main
Photos : © Tous droits réservés
Pierre Bonnard
Le Bain (seconde planche), c. 1925
Lithographie
33 x 22,5 cm
Éd. /50
Signée à la main
Photos : © Tous droits réservés
À propos de l’œuvre : Le nu féminin est un motif récurrent chez Pierre Bonnard. Ici, il reprend le thème de la toilette en s’inspirant notamment d’Edgar Degas. Son approche est toutefois moins crue, le regard semble vouloir rester discret grâce au cadrage en légère plongée. La posture du modèle est pudique et empreinte de mélancolie, voire d’obscurité. La composition crée une impression d’instantanéité, de saisie d’un moment de vie fugace. Bonnard représente un moment de la vie quotidienne en mettant en scène un modèle sans visage, au corps androgyne, plongé dans une grande mélancolie. La muse de Pierre Bonnard était sa femme Marthe, qui est sans doute représentée ici. À partir de 1912, elle tombe malade et doit passer de longues heures dans son bain, où son époux la peint inlassablement.
« Le dessin, c’est la sensation, la couleur, c’est le raisonnement. »
À propos de l’artiste : Pierre Bonnard est né en 1867 et mort en 1947. Il fait d’abord partie des fondateurs du mouvement nabi, avant de se placer dans la continuité de l’impressionnisme à partir de 1895. Il suit une formation académique aux Beaux-Arts, mais devient aussi élève à l’Académie Julian, qui lui permet une plus grande liberté dans l’exercice de sa pratique artistique. Surnommé le « nabi japonard », il est très inspiré par le Japon et les estampes ukiyo-e, en particulier dans ses lithographies. Il s’attache à représenter la vie moderne et quotidienne, en mettant en avant l’importance de la sensation. Pierre Bonnard est l’un des plus grands coloristes du XXe siècle, et parvient dans son œuvre à mêler les influences nabis et impressionnistes. Son travail a fait l’objet d’une grande rétrospective au Musée d’Orsay à Paris en 2015.
Avis de l’expert : La première édition de cette lithographie comportait 525 exemplaires, mais cette œuvre s’inscrit dans une édition de 50 impressions réalisées sur un papier de Chine. Néanmoins, de nombreux tirages ont été détruits lors du bombardement de Royan en 1941.