Will Barras - Balayer la Ville

2 330,00 €

Will Barras
Balayer la Ville, 2018
Peinture aérosol et acrylique
Pièce unique
121 × 91 cm

Photos : © Tous droits réservés

Will Barras
Balayer la Ville, 2018
Peinture aérosol et acrylique
Pièce unique
121 × 91 cm

Photos : © Tous droits réservés

A propos de l’oeuvre : Dans Balayer la Ville, Will Barras poursuit son exploration du mouvement et de l’énergie urbaine à travers une scène de cyclisme en pleine ascension. La composition, dominée par des nuances froides de turquoise, de bleu acier et d’orangé, traduit une tension entre l’effort physique et l’environnement architectural. Les cyclistes, dessinés dans un flux continu de lignes et de courbes, semblent glisser dans un espace à la fois réel et mental. Les reflets au sol et les ombres étirées créent une impression de vitesse et de lumière en perpétuelle transformation. Le spectateur est happé par la perspective ascendante et les silhouettes spectrales du public, témoins silencieux de l’effort collectif et de la beauté du mouvement.

A propos de l’artiste : Né en 1973, Will Barras est un artiste, illustrateur et réalisateur d’animation qui vit et travaille à Londres. Ayant grandi à Birmingham, il part étudier le graphisme à l’université de Bristol dans les années 90. En co-fondant le collectif Scrawl avec les artistes Steff Plaetz et Mr. Jago, il participe au développement de l'art urbain anglais. Paysage citadin, vitesse du mouvement, véhicules ou encore cyclisme, les sujets de Will Barras sont variés. Le décor de ses œuvres témoigne d'une dynamique extraordinaire. Fervent voyageur, il expose son travail à travers le monde entier, autant en Europe, aux Etats-Unis qu’en Asie. Il présente par exemple son travail au Japon dès 2002 au sein du Parko Tokyo et du Hanku Osaka, à Miami en 2007 lors du Scope Art Fair et de la Primary Flight ou encore de l’Urvanity Art Fair à Madrid en 2021 et 2022.

Avis de l’expert : Balayer la Ville illustre l’approche singulière de Will Barras, à mi-chemin entre figuration urbaine et abstraction gestuelle. L’artiste parvient ici à capturer la quintessence du mouvement en utilisant des variations chromatiques subtiles et un dessin nerveux, presque cinématographique. La structure spiralée de la composition accentue la sensation d’aspiration et de vitesse, tandis que le traitement des couleurs — froides et métalliques, traversées d’éclats orangés — apporte une profondeur atmosphérique rare. Le regard circule sans cesse, emporté par les lignes des routes et les reflets vibrants. Cette œuvre témoigne d’une grande maîtrise du rythme visuel : chaque trait, chaque lumière semble en mouvement. Balayer la Ville s’impose ainsi comme une métaphore puissante de la modernité, où l’effort humain, la ville et la lumière s’entrelacent dans une chorégraphie hypnotique.