Vue IV : Charles Catteau (1880-1966) - Françoise Pétrovitch

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Françoise Pétrovitch
Vue IV : Charles Catteau (1880-1966), 2018
Photolithographie et lithographie
28 x 19 cm (non encadré) / 42 x 32 cm (encadré)
Ed. 5/8

Photos : © Tous droits réservés

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Description de l’œuvre : Avec la délicatesse et l’étrangeté qui caractérisent l’univers créatif de Françoise Pétrovitch, cette oeuvre de l’artiste présente un gant tenant une photographie ancienne du céramiste belge Charles Catteau, actif en Wallonie durant la première partie du XXe siècle et figure importante de la ville de La Louvière. Donnant sa collection à sa mort à la ville, elle constitue depuis le fonds majeur du musée de La Louvière. La thématique de la main et du gant est prégnante dans son travail, tel un jeu entre le dévoilé et le caché, le dissimulé et le sous-entendu. Cette lithographie s’inscrit dans le travail en résidence de Françoise Pétrovitch au centre de la gravure et de l’image imprimée de la Louvière (Belgique). Sur 10 variations d’une lithographie , l’artiste intègre 10 photographies anciennes provenant des collections des archives de la ville et du CPAS de La Louvière. L’oeuvre a été achetée directement au centre de la gravure de La Louvière lors de la Limited Edition Art Fair (LEAF) organisée à la Fondation Boghossian (Bruxelles, Belgique).

À propos de l’artiste : Née en 1964 à Chambéry, Françoise Pétrovitch est aujourd’hui une figure majeure de l’art contemporain français. S’exerçant, depuis 1990, à une grande variété de techniques (céramique, verre, lavis, estampe, peinture…) elle accorde au dessin une attention particulière. La réserve est aussi très présente dans sa pratique. Un jeu se joue entre le peint et le non-peint, le plein et le vide, le mouvant et le stable, le structurant et le structuré. Les figures se construisent par le vide que l’artiste laisse apparaître ou suppose. Par ces jeux, l’artiste est capable de nous inviter dans un univers dont les tensions perpétuelles se révèlent avec douceur, par le biais d’êtres à l’innocence tourmentée laissant rarement indifférent. Françoise Pétrovitch prend soin de cacher l’individualité des visages par des jeux de mains divers, un regard baissé, un dos tourné. Ses œuvres font notamment partie des collections du Centre Pompidou, du MAC Val, des fondations Leclerc et Emerige et d’autres collections muséales à l’étranger (Hong Kong, Bruxelles, Manille…). En 2015, Françoise Pétrovitch a été sélectionnée pour participer à la quatrième édition de « Women to Watch » par le National Museum of Women in the Arts de Washington.

Avis de l’expert : Cette lithographie de l’artiste Françoise Pétrovitch est importante à plus d’un titre. La technique de l’estampe est tout d’abord caractéristique de l’artiste qui est professeure de gravure à l’Ecole Estienne depuis 1988. Elle reprend également la thématique du gant et de la main que l’on retrouve fréquemment dans son oeuvre. Enfin, le jeu de la réserve entre le plein et le vide marque sa pratique et ce dans tous les médiums qu’elle déploie. L’artiste connaît une actualité brûlante par l’obtention du prix Guerlain pour le dessin en 2021 ainsi que sa rétrospective au Fonds Hélène et Edouard Leclerc à Landerneau (Bretagne, France). C’est aujourd’hui l’une des artistes françaises les plus reconnues en art contemporain.

À noter : L’œuvre est disponible en retrait dans nos lieux partenaires parisiens.

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